On dit parfois avec mĂ©pris que les pharmaciens ne sont que des Ă©piciers, je ne souscrivais pas Ă cette maxime mais force est de constater quâelle sâapplique parfaitement dans cette pharmacie.
Un soir de dĂ©cembre, jâai besoin de mon traitement qui ne peut ĂȘtre interrompu. De passage dans le centre de Lille pour mes courses de NoĂ«l, je pousse la porte de cette pharmacie, avec mon ordonnance et ma carte vitale. Cependant, malheur Ă moi, ma puce est muette. QuâĂ cela ne tienne, organisĂ©e, jâai toujours une attestation de sĂ©curitĂ© sociale en ma possession, et propose au vendeur de lui donner. Il refuse avec dĂ©goĂ»t « Ah bah câest mort, la sĂ©cu voudra jamais me rembourser avec ça! »
Me voilĂ donc, en pleines vacances de NoĂ«l, sans un traitement lourd, et sans conseil du marchand et sans suggestion pour mâorienter.
Jâai pu aller dans une autre pharmacie de la rue, avec cette attestation et en expliquant la dĂ©faillance de la carte vitale, et on mâa dĂ©livrĂ© le prĂ©cieux sĂ©same sans aucun problĂšme.
Le manque dâhumanitĂ©, dâintĂ©rĂȘt pour ma situation, dâorientation ou de conseil mâa convaincue: je ne retournerai pas chez ces marchands de tapis.